Les incitations

Dans la culture française « savoir boire c'est être un homme » (Quelle connerie!)

Comment boit-on à 17ans ?

Toujours plus d'ivresse :

Depuis l'époque de nos parents, la situation à bien changé : on boit moins régulièrement qu'eux, mais plus vite et en plus grande quantité. Résultat : on est plus facilement dans un sale état.

La surconsommation est dans l'air du temps. En effet, la jeunesse est habituée à aller vite dans tout, elle veut être stimulée tout le temps pour sentir qu'elle existe, et l'alcool lui donne cette excitation qui lui manque.

Les ados favorisés lèvent plus le coude :

C'est logique ! Plus on a d'argent de poche et plus on va s'en servir pour consommer !

A 17ans les buveurs réguliers sont plus nombreux parmi les redoublants, ceux qui ont été orientés tôt, ceux qui vivent en pension ou ceux dont les parents sont divorcés/séparés.

Les filles imitent de plus en plus les garçons :

Elles ont quand même tendance à moins forcer.

40% des filles déclarent avoir bu au moins 5 verres en une seule occasion au cours du dernier mois face à 57% pour les garçons.

Nous les filles, ont se saoule quand même plus qu'avant..

En 2003, 55% des filles de 17 admettaient avoir déjà prit une cuite au cours du dernier mois face à 60% en 2008.

Et oui ! C'est vrai qu'on veut être égales à l'homme, sur l'alcool comme ailleurs.

Les Ch'tis boivent moins :

C'est dans le Nord-pas-de-Calais que les jeunes de 17ans boivent le moins !

10% d'entre eux consomment régulièrement de l'alcool face à 12% au niveau national.

45% d'entre eux ont été ivres au moins une fois au cours de l'année passé face à 49,3% au niveau national.

Ce sont nous, les Bretons (et nos amis les jeunes des Pays-de-la-Loire) qui consommons le plus.

Vous savez pourquoi ? Car la culture bretonne à tendance à favoriser la fête, l'ivresse et ceux qui sont capables de tenir l'alcool.

La publicité a une grande part de responsabilité dans la consommation excessive d'alcool chez les jeunes. Les producteurs d'alcool affichent un discours de prévention mais dépensent bien davantage en marketing ciblé sur les jeunes et destiné à les faire consommer plus. Les « premix » sont conçus pour les jeunes : ça ne ressemble pas à une bouteille d'alcool, ça a le goût de jus de fruit, mais c'est bien de l'alcool (avec des taux entre 4 et 8%), ils plaisent surtout aux filles qui ont tendance à préférer les cocktails sucrés, et qui sont plus facilement attirées par les nouveaux noms « glamours » des boissons.

Les règles relatives à la publicité pour l'alcool posées par la loi Evin de 1991 ont été modifiées ou complétées par la loi Bachelot du 27 juillet 2009 mais il est encore possible de les contourner, ce qui n'empêche donc pas une incitation à l'alcool, malheureusement.

Ce qui va aussi pousser à la consommation va être l'influence du groupe , une volonté d’appartenance à un groupe, « si ils le font, je dois le faire aussi » ou de conformité « tout le monde l'a fait alors c'est normal » et la publicité aide à rendre cela normal en mettant en avant leur produits.

Elle participe grandement à nos croyances normatives.

Encré dans nos cultures.

L'alcool fait partie de notre culture, (en particulier celle du nord).

Dans les années précédentes, la publicité d'alcool n'était pas réglementer et elle était souvent mise en avant. Comme ici :

En France, par exemple l'alcool, en particulier le vin fait partie de la gastronomie française.

L'alcool est associé à la fête, à la convivialité en famille ou entre amis. En famille, la présence d'alcool est souvent marquée par le vin, le cidre ou bien le champagne. Il accompagne systématiquement les événements marquant de la vie sociale (tels que : naissance, mariage, anniversaire, succès professionnels/sportifs, crémaillère,réveillon...).

L'alcool est en effet apprécié pour son goût, et ses vertus euphorisantes.

Rappelons-le: boire et s'amuser c'est possible, mais il ne faut pas devenir une cible!